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  • aide : appui, secours, assistance… à travers ces trois noms il apparaît que l’aide est une action positive non imposée visant à intervenir en faveur d’un sujet qui se trouve en difficulté.
  • la relation : est le lien existant entre l’écoutant et l’écouté. Ce lien est indispensable pour véhiculer l’aide dont le sujet a besoin.  

L'objectifs : On peut en recenser sept principaux : 

Le premier sera d’aider le consultant à repérer les émotions négatives qui le perturbent (anxiété, jalousie, pulsions de mort, soif de vengeance…etc...)

Le second d’être un miroir neutre, objectif et bienveillant. Cette position permettra au praticien de ne pas glisser insidieusement dans un rôle de « décideur » à la place du consultant . Le praticien permettra de percevoir plus clairement ses motivations, ses sentiments, ses émotions, ses zones de faiblesse et de force, d’ombre et de lumière, sans jugement.

Le troisième visera à rendre responsable le consultant ou plus exactement à ce qu’il admette et comprenne sa part de responsabilité dans chaque situation rencontrée, sans culpabilité mais avec lucidité.

Le quatrième est de lui permettre d’améliorer ses relations en sortant du sempiternel triangle: sauveur, persécuteur, victime. L’acquisition progressive d’une meilleure gestion de son émotionnel et une compréhension profonde de ses positions psychologiques au sein des conflits lui permettront de modifier considérablement le regard qu’il porte sur lui-même ainsi que sa relation à « l’autre » tant au niveau personnel que professionnel.

Le cinquième est une meilleure connaissance de soi qui l’amènera pas à pas à identifier avec plus de précisions quels sont ses besoins, ses attentes, comment ceux-ci se sont construits durant l’enfance.

Cette identification doit permettre de faire des choix « d’adulte », compatibles avec le principe de réalité.

Le sixième est de soutenir le consultant dans sa conquête de l’autonomie, celle-ci est fondamentale ! Car l’être ne peut mûrir, grandir, se libérer de ses chaînes que s’il accepte d’être pleinement acteur et auteur de sa vie, en toute autonomie.

Le septième est l’accompagner dans tous les passages difficiles car une thérapie ou psychothérapie n’est pas « un long fleuve tranquille » que l’on traverserait calmement, en plein émerveillement….

Les résistances peuvent être multiples, les refus de changement soutenus par la peur de l’inconnu, de la transformation, jalonnent ce parcours… le retour de souvenirs douloureux que le consultant tentait d’enfouir au plus profond de sa mémoire peut être extrêmement déstabilisant. 

Les attitudes de bases: Ces attitudes permettent au thérapeute et au consultant de trouver leur place dans la relation : 

La présence qui inclue la disponibilité. Présence à l’autre et présence à soi pour ne pas négliger les réactions que suscitent en nous les propos rapportés par les consultants, surtout lorsque ceux-ci entrent en résonance directe avec l’histoire personnelle du thérapeute.

L’écoute qui englobe l’écoute verbale et non-verbale (gestuelle, postures, silences….).

Cette écoute attentive et neutre doit permettre au thérapeute de comprendre ce que le consultant tente d’expliciter ou au contraire de cacher.

L’empathie qui est la capacité de montrer au consultant que ses propos et ses résistances ont été entendus et compris.

L’exploration qui consiste à aider le consultant à identifier ses dysfonctionnements physiques, psychologiques ou sociaux à travers différents outils thérapeutiques.

La ré-médiation comporte le panel d’outils que le praticien peut mettre au service du consultant pour qu’il parvienne à réguler ses dysfonctionnements, retrouvant ainsi à terme son harmonie intérieure.    

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